Alpinisme, changement climatique et protection de l’environnement 

Dans le domaine de la protection du climat, les Alpes sont considérées comme une sorte de système d’alerte précoce européen. C’est ici que l’on voit ce à quoi le reste du monde doit probablement se préparer. Les températures y augmentent nettement plus vite que la moyenne mondiale. Ainsi, selon une étude du Club alpin allemand, les températures dans les Alpes orientales ont augmenté de deux degrés au cours des 100 dernières années, soit deux fois plus que la moyenne mondiale. Et cela a de graves conséquences. 

Les glaciers des Alpes reculent massivement et le pergélisol dégèle en de nombreux endroits. Il ne tombe plus assez de neige en hiver pour alimenter les glaciers et l’eau manque en été. Le climat lui-même devient de plus en plus imprévisible. Les changements de météo extrêmes et souvent spontanés sont de plus en plus fréquents et la force des vents augmente. 

La fonte des glaciers, les hivers peu enneigés et la hausse des températures rendent les courses en haute montagne plus complexes. On fait souvent face à des passages très difficiles à franchir là où les glaciers se sont retirés. Les parois rocheuses et les flancs de montagne sont exposés et le risque d’éboulement et d’effondrement de blocs de glace augmente avec le dégel du pergélisol. Ainsi, de nombreuses destinations classiques d’alpinisme ne sont temporairement plus accessibles, surtout en été. Le danger lié aux chutes de pierres augmente, en particulier dans les passages clés étroits et très fréquentés, comme le tristement célèbre Grand Couloir au Mont-Blanc. Divers refuges souffrent, surtout pendant les mois d’été plus chauds, d’unepénurie d’eau parfois très sérieuse. Par exemple, le refuge populaire Prager Hütte dans le groupe du Venediger (AUT) a dû cesser son activité au mois d’août déjà en raison du manque d’eau, aussi bien en 2022 qu’en 2023. Et cela n’est malheureusement pas un cas isolé… 

Après avoir esquissé ce sombre tableau des Alpes, une question naturelle et légitime se pose:pouvons-nous encore nous rendre en montagne, et en particulier en haute altitude, en toute bonne conscience? Nous l’affirmons clairement chez DYNAFIT, la réponse et oui. Et c’est avec plaisir que nous exposons notre point de vue sur cette thématique. 

Nous aimons les montagnes, elles sont notre maison et l’endroit où nous pouvons nous ressourcer. Nous ne pouvons même pas imaginer une vie sans montagneet nous sommes convaincus que chaque personne y apprend quelque chose de spécial, comme la camaraderie, l’humilité, la persévérance et bien d’autres vertus encore. 

Laisser la montagne de côté malgré les problèmes évidents ne constitue pas une option pour nous, bien au contraire.On est souvent indifférent à ce que l’on ne connait pas, mais on choie ce que l’on aime. Et nous faisons donc notre possible pour remédier et faire face aux problèmes qui existent dans les Alpes. 

En tant qu’individus seuls, nous ne pouvons pas faire grand-chose contre les éboulements ou les chutes de pierres. Mais nous pouvons nous préparer correctement, planifier nos courses de manière défensive et, avec un équipement adéquat, minimiser les risques et éviter de nous exposer inutilement, ainsi que les autres, aux dangers existants. Nous pouvons nous équiper pour faire face aux brusques changements météorologiques, aux variations soudaines de température ou aux vents violents, ou encore porter des chaussures adaptées pour évoluer en sécurité dans les rochers et en falaise. Mais surtout, chacun d’entre nous peut, par son comportement, contribuer à une approche responsable de la montagne. Nous souhaitons à ce point fournir quelques conseils. 

«De toute façon, ce que je fais ne fera aucune différence»: nous entendons souvent cela, mais nous voyons les choses d'une autre manière. En effet, chacun d’entre nous peut contribuer à petite échelle à la protection de la nature et à la réduction de sa propre empreinte carbone. Ci-dessous quelques exemples. 

Voyage 

Faire d’une nécessité une vertu: les transports en commun sont bien meilleurs qu’un déplacement avec sa propre voiture pour se rendre en montagne, cela ne fait aucun doute. Mais pourquoi ne pas partir directement depuis chez soi à vélo? Ainsi, la course en montagne devient une aventure multisports qui préserve également l’environnement. 

Ne pas laisser de traces 

Emporter ses déchets avec soi devrait être une évidence. Mais malheureusement, nous savons que ce n’est pas le cas dans de nombreux endroits. Les déchets ne sont pas seulement un problème esthétique, ils menacent aussi la faune et la flore, et donc tout l’écosystème en montagne. Le mieux est d’avoir toujours un petit sac ou un drybag avec soi pour ramener dans la vallée les déchets trouvés en chemin, ou ceux que l’on a soi-même produits. 

Des courses respectueuses de la nature 

Même si une vue imprenable nous attire derrière l’épaisse forêt d’aroles, il ne faut pas quitter les sentiers ou les itinéraires balisés lors d’une course en montagne. Et si l’on établit soi-même son parcours, il faut s’informer auparavant sur les zones protégées. De nombreux animaux voient leur habitat déjà suffisamment menacé par le changement climatique, il n’est pas nécessaire de leur rendre la vie encore plus difficile. 

Peu importe le soin que l’on apporte à son équipement, tout cela ne sert à rien si la qualité n’est pas au rendez-vous. Nous sommes très exigeants chez DYNAFIT, aussi bien envers nous-mêmes qu’envers notre travail, et nous sommes convaincus de la qualité et de la longévité de nos produits. Cela permet d’offrir à notre clientèle notre garantie à vie. 

Nous accordons une garantie de dix ans sur de nombreux produits, si le client les enregistre en ligne dans les 12 mois après l’achat. Durant ces dix ans, nous veillons à ce que les produits fonctionnent exactement comme au premier jour. Notre nouveau siège social de Kiefersfelden abritera un grand centre d’entretien et de réparation, où il sera possible de faire réparer presque tous les produits, des chaussures de ski aux fixations de rando, en passant par les vestes de protection et les peaux. Si le produit est couvert par notre garantie à vie, la réparation est gratuite pendant les cinq premières années.